Benjamin Attahir
Benjamin Attahir est compositeur, violoniste et chef d’orchestre né à Toulouse en 1989. Il intègre à 5 ans le Conservatoire en chant choral puis en violon. Une passion encouragée par sa mère, ancienne élève des Beaux-Arts de Beyrouth. C’est à 15 ans qu’il se tourne vers la composition où il suit les cours d’écriture et d’analyse de Jean-François Zygel et d’Édith Canat de Chizy. Plus tard, il compte parmi ses maîtres d’autres grands noms comme Marc-André Dalbavie, Gérard Pesson et Pierre Boulez.
Sa première commande vient de Radio France en 2009, pour qui il compose Nzah, une pièce en 5 mouvements pour orchestre, avec deux solistes, la flûte à bec et la guitare électrique inspirée par Le Badinage de Marin Marais. Cette composition est la parfaite illustration de la qualité de son écriture musicale, qui, à l’instar de ses origines, puise son inspiration à mi-chemin entre Orient et Occident.
Pensionnaire compositeur à la Villa Médicis en 2016-2017, il est lauréat de nombreux concours et distinctions dont le USA IHC de Bloomington, la Tribune internationale des compositeurs de l’Unesco et plusieurs prix de la Sacem et de la SACD. Ses œuvres sont jouées par divers ensembles et orchestres comme le Staatskapelle Berlin, l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique d’Helsinki, Netherlands Philharmonic, le Tokyo Sinfonietta, Les Éléments, Musicatreize, la Maîtrise de Radio France, le Trio Zadig, ... Il a été compositeur en résidence à l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, du Gulbenkian à Lisbonne ainsi que de nombreux Festivals (Aix-en-Provence, Gstaad, Les Arcs, Messiaen, Lucerne Festival...).
En 2019, il dirige l’Orchestre de La Monnaie de Bruxelles dans son troisième ouvrage lyrique : Le Silence des Ombres sur un livret de Maurice Maeterlinck. Parmi ses œuvres récentes citons un Concerto pour violon Layal créé par Renaud Capuçon et Daniel Barenboim ainsi que son Stabat Mater donné en ouverture de la saison 2023/2024 de l’Orchestre philharmonique de Radio France.
